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Dans ce chapitre, Claude Béland, président d'une institution financière
importante, présente une philosophie et un design organisationnel qui
favorise l'éthique et la spiritualité. Exemple "d'entreprise évolutive" décrite par Ian I. Mitroff (voir le chapitre 2), le mouvement Desjardins a réussi à enraciner son origine chrétienne dans le mouvement coopératif et à prospérer dans une industrie gouvernée par d'autres valeurs. Ces deux victoires lui valent de nombreuses critiques : Certains lui reprochent de n'être pas assez capitaliste et de manquer d'efficacité et de rentabilité, alors que d'autres l'accusent d'avoir "vendu son âme" et de trop transiger avec le monde capitaliste . Et pourtant, comme s'est expliqué lui-même Claude Béland dans un livre récent , le mouvement Desjardins a préservé sa flamme coopérative. Encore aujourd'hui, d'importantes décisions sont prises par 14 000 personnes suivant le principe "une personne, un vote" et Desjardins fut l'une des rares institutions financières qui s'est opposée récemment aux fusions des banques canadiennes. Faire partie du monde dominant, tout en offrant une alternative, est le paradoxe managérial discuté dans ce chapitre par Monsieur Béland. |
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